Véhicule autonome - Road blocks technologiques Free

  • Catégorie Documents collaboratifs SIA
  • Édition SIA
  • Date 30/06/2022
  • Auteur L. BOURGEOIS, C. TAFFIN - Renault | M. DABEK - Stellantis | H. CHAJMOWICZ - LAB | G. MONFRONT - Bosch | S. LEFRANC - Continental | P-M. DAMON, A. GARCIA - UTAC | G. GONCALVES - Michelin | B. BRADAI, X. GROULT - Valeo
  • Langue Français
  • Format Fichier PDF (5.62 Mo)
    (livraison exclusivement par téléchargement)
  • Nombre de pages 24
  • Code DC-12-01
  • Prix Gratuit

Ce document a été élaboré par un groupe d'experts de Renault, Stellantis, LAB, Bosch, Continental, UTAC, Michelin et Valeo dans le cadre des travaux de la Communauté d'Experts "ADAS & Véhicules Autonomes" de la SIA.

Ce document est une présentation factuelle des éléments, principalement techniques, considérés comme des RoadBlocks expliquant les difficultés d'un rapide déploiement des fonctions d'autonomie véhiculaire.
L’étude est axée sur le véhicule autonome particulier (niveau L3, L4 ou L5), les technologies présentées peuvent néanmoins adresser les autres objets mobiles autonomes circulant sur les infrastructures routières.

Le déploiement du véhicule autonome sur les routes au-delà du niveau 2 d’automatisation où le conducteur reste le responsable de la conduite, se fait de manière graduelle. La réglementation ALKS, adoptée en 2020, autorise désormais le niveau 3 d’automatisation sur routes à chaussés séparées jusqu’à 60 km/h. Ce cas d’usage concerne principalement les embouteillages (Fonction Traffic Jam Chauffeur). Les premiers modèles de véhicules embarquant cette fonction sont déployés depuis 2021. La « Honda Legend » est la 1ere voiture à être commercialisée avec cette fonction dès le début de 2021, cependant, le volume est limité à une centaine de véhicules et il faut de plus noter que l’ODD (Operational Design Domain) de cette première application L3 reste limitée à quelques portions d’autoroutes au Japon. La nouvelle Mercedes class S dispose également du niveau 3 restreint à quelques centaines de km d’autoroute en Allemagne.

Un draft de réglementation (extension ALKS) est à l’étude, initialement poussé par le ministère allemand BMDV, pour étendre la réglementation à 130 km/h avec des changements de voies automatiques.

Le déploiement de véhicules embarquant des fonctions d’autonomie plus étendues devrait se poursuivre dans les années à venir ; mais au vu des difficultés techniques et de sécurité que nous évoquerons dans ce document ainsi que des coûts inhérents, il est probable que les véhicules commerciaux (transports publiques, navettes, robot-taxi, …) seront les précurseurs.

Nous souhaitons à travers ce document exposer les challenges technologiques auxquels les entreprises et concepteurs de ces nouveaux modes de déplacement doivent faire face. Et au-delà des difficultés avérées, présenter les pistes suivies et orienter les axes de réflexions sur les points durs encore à défricher.

Nous retenons de limiter le périmètre de cette étude au véhicule autonome particulier (niveau L3, L4 ou L5). Les technologies présentées adressent néanmoins tous les niveaux d’autonomie mais nous savons que les véhicules de transports commerciaux (Navettes, Robot-Taxi, …) imposent encore d’autres dispositifs pour s’adapter au service à rendre (gestion de flotte, supervision à distance, télé-opération, équipements intérieurs des véhicules, …)

L'intérêt de ce document est de présenter factuellement les éléments, principalement techniques, considérés comme des RoadBlocks expliquant les difficultés d'un rapide déploiement des fonctions d'autonomie véhiculaire.

Pour permettre une lecture rapide, nous proposons en en-tête de chaque chapitre une synthèse de quelques lignes présentant les RoadBlocks technologiques détaillés dans le chapitre, ainsi qu’une synthèse des solutions technologiques de référence pour contourner ces roadblocks.