Le Gaz Naturel, énergie du futur pour les véhicules ? Free

L’usage du gaz naturel comme carburant (GNV) s’est développé en France à la fin des années 90 dans le transport collectif urbain et la collecte des ordures ménagères. A partir de 2014, ce carburant et sa version renouvelable, le biométhane, issu de la méthanisation des déchets fermentescibles (bioGNV), connaissent un développement significatif dans le transport de marchandises par camion. Depuis 2018, ce développement concerne également le transport de voyageurs par autocar.

Le GNV est devenu une alternative au gazole reconnue pour le transport lourd. Il offre des conditions opérationnelles et économiques crédibles et présente des atouts environnementaux en matière d’émissions de particules et d’oxydes d’azote. Il émet également moins de CO2 que les carburants pétroliers. La production de bioGNV offre, de plus, un double avantage : d’une part, on aide la filière agricole avec des revenus complémentaires ; d’autre part, on valorise des déchets en produisant localement de l’énergie renouvelable.

Sur le marché du véhicule léger, le bioGNV serait une solution, économique et décarbonée, adaptée aux professionnels et aux particuliers.  Or, le règlement européen établissant les normes d’émissions de CO2 pour les véhicules légers s’appuie uniquement sur une mesure en sortie du pot d’échappement : pas de quoi prendre en compte le caractère renouvelable du bioGNV.