Conférence Membres/Partenaires : L'automobilisme à venir : construction politique, sociale et culturelle

Dans l’histoire des représentations liées à l’automobile, la période du dernier quart du XXe siècle s’avère très riche pour comprendre comment l’auto s’est sortie d’une crise systémique, la première de son histoire séculaire.

Les termes du débat posés alors entrent en résonance directe avec la manière dont à l’heure actuelle le développement de l’auto, en butte à des apories de finitude planétaire, se trouve remis en question.

L’issue toutefois en semble beaucoup plus improbable. Cela pourra paraître surprenant à certains dans un cadre supposé s’intéresser aux seules évolutions de la technologie mais l’essentiel est peut-être ailleurs que dans la simple matérialité « pure » des innovations qu’une forme de darwinisme tend parfois à simplement exposer avec « neutralité ».

L’histoire d’un objet technique comme l’automobile est totalement surdéterminée, plus que par son efficience, par la nature du récit que l’on greffe sur sa destinée. Tantôt réputée triomphante, tantôt proclamée en crise, indépendamment des seules raisons associées à son bon fonctionnement sur la route, elle voit sa postérité assurée ou menacée.

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